HÔTEL SILENCE
De / from :
Léa Pool
Avec / with :
Sébastien Ricard, Irène Jacob, Lorena Handschin, Jules Porier
Durée en minutes / Runtime :
100
Genre :
Drame psychologique
Langue / Language :
Français - sous-titres anglais
Pays / Country :
Canada / Suisse
Au Cinéma le / in theaters :
Vendredi 08 Novembre 2024 à 21h
Date de sortie / Release date :
29 mars 2024 (Québec)
Jean, 52 ans, décide de partir en voyage dans un pays détruit par la guerre. Son mal de vivre lui semble vite dérisoire face au sort de ceux qui l’accueillent en s’accrochant au moindre espoir de reconstruction. Il redécouvre alors un sens à son existence. Une histoire profonde, empreinte de lumière, d’un homme en quête de réparation.
D’après le roman Hôtel Silence (Ör) de l’auteure Audur Ava Ólafsdóttir
Allociné
- Avec Hôtel Silence, Léa Pool nous offre une réflexion sensible sur les effets de la guerre sans jamais s’embourber dans les débats politiques. Le conflit ou la zone de guerre en question pourrait être un peu partout dans le monde. Même si le film raconte l’histoire d’un homme face à sa détresse, on en ressort avec le sentiment que Hôtel Silence est d’abord et avant tout une ode à la résilience des femmes.
CINÉFLIC
- En portant à l’écran un roman de l’autrice islandaise Audur Ava Olafsdottir, la réalisatrice Léa Pool signe son plus beau film depuis La passion d’Augustine, un drame sensible et lumineux sur la reconstruction de soi. Hôtel Silence n’est pas un film sur la guerre. Dans ce drame empreint de lumière et d’espoir, la réalisatrice de Emporte-moi et La passion d’Augustine s’intéresse plutôt au processus de reconstruction. La reconstruction d’un peuple meurtri. Mais aussi, dans le cas de Jean, le cheminement d’un homme qui retrouvera lentement le goût de vivre après avoir sombré dans la dépression. Le contexte actuel des guerres en Ukraine et à Gaza rend le film encore plus pertinent. Hôtel Silence fait œuvre utile en nous rappelant que la souffrance de ces peuples ne s’arrêtera pas, par magie, à la fin des conflits et que la reconstruction sera longue et douloureuse.
Le Journal de Montréal
- Saluons d’ailleurs le choix audacieux — mais judicieux — qu’a pris la réalisatrice pour arriver à ses fins : soit celui de ne pas mettre en images la violence de la guerre, mais bien de laisser ses personnages et son scénario parler pour eux-mêmes. Car c’est dans la finesse du jeu des acteurs, en particulier celui de Lorena Handschin, qu’on comprend l’horreur de la guerre et ses effets dévastateurs. L’actrice suisse de 27 ans, appuyée par Sébastien Ricard, incarne une foule de non-dits éloquents et fort touchants.
Le Nouvelliste
- Appuyée par un Sébastien Ricard et une Lorena Handschin investie et nuancée, des images d’une grande beauté et la musique envoûtante de Mario Batkovic, Léa Pool trouve dans la souffrance les racines de notre commune humanité.
Le Devoir
Sudbury – Septembre 2024